Ostéopathe à Vertou

Oui, les effets secondaires d’une séance d’ostéopathie, dont peuvent partie une exacerbation des douleurs, sont connus mais relativement rares, cela dépend de chaque personne et du motif de consultation. Une douleur aigue peut augmenter après les manipulations puis disparaître ensuite, cela est tout à fait normal et il ne faut pas s’en inquiéter. Les effets secondaires les plus fréquents sont la fatigue et les courbatures et durent rarement plus de 48h.

Dans tous les cas si la douleur persiste ou si les symptômes empirent n’hésitez pas à me recontacter pour en discuter.

L’ostéopathie a pour indications les troubles fonctionnels musculo-squelettiques mais n’a pas vocation à régler les problèmes organiques qui relèvent de la médecine, ni les problèmes émotionnels ou énergétiques qui ne sont pas du domaine de l’ostéopathie. Le champ d’action de l’ostéopathie structurelle est uniquement mécanique et ne cherche qu’à restaurer les qualités élastiques du tissu conjonctif.

L’ostéopathie intervient pour restaurer un déficit de mobilité et améliorer les capacités élastiques de vos tissus. Lorsque tout va bien il n’y a pas de raison de consulter votre ostéopathe, aucune donnée actuelle ne démontre l’intérêt d’un « check-up » quotidien. Néanmoins il est possible de consulter dans un but de bien-être général. La séance d’ostéopathie est en effet l’occasion de prendre du temps pour vous et de vous détacher des contraintes quotidiennes.

Dans certains cas, une fatigue généralisée, une douleur résiduelle qui traine un peu, une impossibilité de faire tel ou tel geste, un trouble du transit qui s’installe peu à peu, sont des signes d’appel pour éviter de « rentrer dans le rouge » et de venir en aigu. Le corps humain envoie régulièrement des signaux plus ou moins perceptibles sur sa capacité à gérer le quotidien qu’il faut savoir écouter.

Mon but est justement de vous aider à éviter ces désagréments du quotidien par des conseils simples à mettre en place et une éducation thérapeutique sur les facteurs contextuels.

Pas nécessairement. Si la grossesse se déroule dans un relatif confort il n’y a pas de raison particulière de consulter un ostéopathe. L’ostéopathe interviendra dans le cas de douleurs musculosquelettiques (reflux, lombalgies, sciatiques..) liées à des modifications physiologiques, en s’adaptant aux contraintes de la grossesse. Des mobilisations douces permettront de soulager les tensions et redonner de l’élasticité aux tissus, notamment à l’approche de l’accouchement où le bassin a besoin d’une bonne mobilité pour faciliter le passage du bébé.

Des conseils pourront aussi être apportés à la future maman pour mieux supporter ses douleurs au quotidien et adapter ses postures. Si besoin, un bilan ostéopathique post-partum peut être jumelé avec la première consultation pour votre bébé.

Tout d’abord, la visite de “contrôle” chez l’ostéopathe n’est pas du tout une obligation pour le nouveau-né. Le premier mois de vie du bébé doit permettre aux parents de retrouver leur intimité et partager sereinement les premiers moments de vie du bébé.  Consulter votre ostéopathe sera une bonne option en cas de trouble fonctionnel chez le bébé nécessitant parfois un avis pédiatrique préalable (notamment dans le cas de déformation crânienne importante ou de prise de poids insuffisante). Dans la plupart des cas l’approche ostéopathique complète la visite pédiatrique par une évaluation de la motricité du nouveau-né et de son développement.

Les motifs principaux de prise en charge sont la difficulté à téter, l’incapacité à tourner sa tête d’un côté, une déformation crânienne, des régurgitations et pleurs fréquentes ou encore un transit difficile. En général ces troubles vont se résoudre spontanément avec le temps mais des tensions peuvent persister et susciter de l’inquiétude chez les parents. Une part importante de la consultation sera alors consacrée aux conseils à mettre en place pour mieux gérer les inconforts de votre bébé et participer activement à son développement.

 N’hésitez pas à consulter les recommandations préventives de la HAS concernant les déformations positionnelles de tête.

Contrairement aux idées reçues, une technique de manipulation structurelle (ou ‘cracking’) ne remet aucune structure anatomique en place. L’effet de la manipulation est avant tout réflexe et non mécanique. Il s’agit uniquement de redonner de l’élasticité au tissu conjonctif et soulager les tensions par trois mécanismes principaux : gain de mobilité, libération d’endorphines (sensation de bien-être), effets neurophysiologiques de modulation de la douleur (activation du système nerveux orthosympathique).